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Passer au contenuIl y a 5 ans, la SQDC venait au monde. C’est d’ailleurs en ne partant de pas grand-chose qu’on a créé notre succès collectif.
En l’occasion de notre 5e anniversaire, on met sous les projecteurs nos bâtisseurs et bâtisseuses, qui sont là depuis nos tous débuts, mais aussi ceux et celles qui contribuent à rendre ce monde meilleur au quotidien, pour mieux accomplir notre mission.
Aujourd’hui, on vous fait voyager dans les coulisses de la genèse de cet événement historique au Québec.
Au mois de novembre 2017, le gouvernement du Québec confie à la Société des alcools du Québec (SAQ) le mandat de créer la SQDC, soit moins d’un an avant l’ouverture officielle des premières boutiques! La petite équipe, dénommée affectueusement « l’équipe Olive », se voit confier le mandat de créer de toutes pièces un réseau de succursales puis un site Web transactionnel, mais également tout ce qui vient avec.
Le mandat doit être réalisé en 11 mois top chrono. Le compteur est parti.
Durant les mois qui suivent, la dizaine de personnes responsables de créer la SQDC, menée par Alain Brunet, président et chef de la direction de la SAQ à l’époque, et Jean-François Bergeron, qui deviendra le président et chef de la direction, se mettent au travail. Eve Larrivée, aujourd’hui vice-présidente Commerce électronique, se rappelle d’ailleurs l’ambiance dans la salle spécialement dédiée aux équipes du commerce électronique, des finances, des ventes et des technologies de l’information :
« Nous étions une vingtaine de personnes dans cette salle - surnommée la navette spatiale - à travailler d’arrache-pied! Je dirais que ça a été un sprint qui a duré 6 mois. »
Évidemment, la SQDC signe aussi des ententes avec des producteurs. Du vote en Chambre des communes en faveur de la légalisation à l’ouverture officielle des succursales SQDC, il n’y a eu que trois mois pour laisser à l’industrie le temps de naître et se développer. Geneviève Giroux, vice-présidente, approvisionnement et gestion de l’offre, nous raconte :
« Nous étions une très petite équipe à la SQDC : nous étions moins de 10 personnes pour réfléchir à notre système d’approvisionnement, au nombre de produits, aux catégories, aux attributs des produits... Et cela, bien entendu, sans base de référence directe, car la seule base que nous avions à cette époque était le marché illégal. »
Les producteurs envoient leurs premières cargaisons et la SQDC commence à recevoir les produits à la succursale de Rosemont. Les premières personnes au Canada à réceptionner des produits de cannabis récréatifs :
Paul Furfaro s’en souvient parfaitement :
« On ne savait pas à quoi s’attendre, mais j’étais loin de m’imaginer que la livraison serait surveillée par deux gardes armés. C’était complètement surréaliste ! ».
Les 15 et 16 octobre, l’excitation est au rendez-vous dans les rangs de la SQDC, autant au siège que dans le réseau. On finalise les succursales, on teste sans relâche les systèmes informatiques et on fait visiter la succursale de la rue Saint-Hubert à tous les partenaires, dignitaires et médias.
« Demain, la consommation et l’achat de cannabis seront entièrement légaux au Canada! Des années qu’on en parlait, mais là, ça devient réel.
On a convoqué une conférence de presse à notre succursale de la rue Saint-Hubert, l’une des 12 qui ouvrira ses portes le lendemain. Plus de 50 journalistes et leurs équipes techniques déferlent dans la succursale. Ça parle français, anglais, italien, allemand… il y a des caméras partout. Une conférence comme j’en ai très peu vu dans ma vie, et surtout, une bonne dose de pure adrénaline! Je prends conscience que je vis un moment historique et je fais le plein d’énergie. »
- Éliane Hamel, vice-présidente, Responsabilité sociale, protection de la santé et communications
« Nous avons reçu notre toute première livraison en début de soirée. Nous avons placé la marchandise jusqu'à 1 h du matin, et en quittant la succursale, il y avait déjà quelques personnes faisant la file devant la succursale, avec sacs de couchage et chaises de camping. C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'une grosse journée m'attendait le lendemain. »
- Julie Richard, directrice de la succursale de Mirabel et aujourd’hui directrice-satellite
On dit que la nuit porte conseil, mais dans ce cas-ci, la nuit a surtout amené son lot de clients et clientes et, avant tout, de l’effervescence.
Plongez dans la fébrilité des équipes face à la journée historique du 17 octobre 2018.
Il y a 5 ans, notre monde a germé.
En 5 ans, notre monde a poussé.
Après 5 ans, notre monde fleurit.